Oriza L. Legrand
Découvrez la maison historique Oriza L. Legrand à travers 5 de ses parfums à la médiathèque du Château
Parcourez les sélections des médiathécaires associés à ces fragrances :
Sélection documentaire Oriza
Marc-René de Paulmy de Voyer d’Argenson, marquis de Voyer, acquiert en 1750 la propriété qui deviendra dès 1752 le château que nous connaissons aujourd’hui.
L’équipe de la médiathèque s’est associée à la maison de parfums Oriza L. Legrand, fondée en 1720, pour imprégner les pièces du château et entrer en résonance olfactive et historique avec le lieu. Le château fut aussi marqué par la présence de Madame de Parabère, maîtresse du Régent, Philippe d’Orléans.
C’est avec un hommage au petit fils de Louis XIII, créé par la maison Oriza L. Legrand, que nous vous accueillons au rez-de-chaussée de l’établissement... En secteur, découvrez également Rêve d’Ossian ou Relique d’amour, qui s’harmonise avec la salle des Grisailles, Foin fraîchement coupé, Jardins d’Armide ainsi que le parfum de maison Feu de bois, qui fait revivre les cheminées du château...
Découvrez nos sélections thématiques, devinez les senteurs de notre loto et participez à un questionnaire parfumé pour tenter de remporter une petite surprise... :
RÉPONSES DU QUESTIONNAIRE :
Réponse questionnaire parfumé
Histoire de la maison Oriza L. Legrand
C’est en 1720, sous le règne de Louis XV, que Fargeon Aîné, parfumeur et distillateur du Roi et de sa Cour (surnommée en Europe « La Cour Parfumée »), donne naissance à la Maison Oriza. La famille Fargeon s’illustra jusqu’à la Cour de Louis XVI et par les grâces de la Reine Marie-Antoinette, réputée pour son raffinement extrême.
Fargeon aîné donne son nom à la maison Oriza en référence aux crèmes et aux poudres à base de riz qu’il fabrique (Oriza sativa). Louis Legrand dirige la Maison à partir de 1811. Antonin Raynaud, son successeur en 1860, installe la première usine à vapeur à Levallois-Perret.
En cette seconde moitié du XIXème siècle, l’essor de la parfumerie moderne met au premier plan l’usine,Oriza L. Legrand, considérée comme un modèle économique du genre.
La parfumerie Oriza devient ainsi l’une des premières à concevoir une véritable gamme parfumée, les différentes créations se déclinant aux fragrances de la maison.
La Maison fournit les Cours étrangères (Russie, Italie, Angleterre), la Cour de Napoléon III et présente ses créations lors des Expositions Universelles dans le monde (Paris, Vienne, Philadelphie, Chicago). Oriza L. legrand recevra le Grand prix à l’exposition universelle de 1900.
Après le décès de Raynaud en 1903, c'est sa veuve, Marie, qui continue à exploiter la parfumerie et l'usine. Elle s'associe alors à Edmond Schuhl. Quelques publicités sont dessinées par des artistes art nouveau (Cesare Saccaggi pour le parfum Jardins d'Armide en 1909, Louis Icart pour Fin Comme L'Ambre en 1913). En juin 1913, l'usine et la parfumerie de la place de la Madeleine sont mis en vente. En juillet, Edmond Schuhl devient le seul propriétaire d'Oriza L. Legrand. En 1916, l'usine est transformée en hôpital pour soulager les efforts de guerre et quatre ans plus tard, le site et l'hôtel particulier sont vendus à La Résidence sociale. Le capital est ensuite regroupé sous la raison sociale Société centrale de la parfumerie française (SCPF) qui, en 1930, acquiert Les Parfums de Rosine après la faillite du couturier Paul Poiret en 1929. La direction fait appel au marché boursier mais la dépression économique a bientôt raison du développement de l'entreprise. Si la SCPF est liquidée en 1939, les parfums Oriza L. Legrand cessent de se développer après 1940. La marque Oriza L. Legrand est relancée en 2012 par deux entrepreneurs passionnés de parfums, Franck Belaiche et Hugo Lambert. Aujourd’hui, la maison Oriza L. Legrand s’attèle à restituer ses archives parfumées, à découvrir dans sa boutique au 34 bis rue Vignon.